Sami Aldeeb : Croyances et lois civiles

Conférence donnée à Fribourg le 19 janvier 2017

Un intellectuel doit étonner, voire détonner. Une sentinelle doit voir plus loin que les autres. Sinon elle doit descendre de sa tour.

Je m’occupe de l’islam parce que nous sommes concernés.

Si les musulmans se trouvaient en Sibérie ou en Alaska, je ne me serais pas intéressé à eux. Les musulmans ne peuvent pas m’interdire de m’intéresser à eux du moment que je suis concerné.

On essaie généralement de taxer les gens d’islamophobes pour empêcher la critique de l’islam. Personnellement, je fais une distinction entre islamophobie et musulmanophobie.

Je suis tenu d’aimer les Allemands mais pas le nazisme, d’aimer les Italiens, mais pas le fascisme, d’aimer les musulmans en tant qu’êtres humains, mais pas nécessairement l’islam.

J’estime qu’on a le droit de critiquer une religion ou une idéologie quelconque. Et les musulmans ont le droit à la vérité et pas (seulement) à la flatterie. Autrement, ce serait les tromper et nuire aux autres. Un médecin doit dire la vérité à son patient.

Une société, comme une statue, a deux pieds: il y a le pouvoir et le savant qui a la connaissance.

Le pouvoir pour exécuter, et le savant pour éclairer la lanterne du pouvoir.

Lorsqu’il y a une épidémie ou un problème quelconque, il faut que les savants l’identifient …  Mais encore faut-il qu’ils aient été formés et soient libres de s’exprimer.

Ensuite, il faut que les savants informent le pouvoir pour qu’il prenne les mesures qui s’imposent en vue de contrer cette épidémie ou ce problème.

Je vais être concret dans le peu de temps qui m’est accordé. Je veux vous faire part de trois positions que j’ai prises: concernant le drame de Charlie Hebdo, la création d’un institut à Fribourg s’occupant de l’islam et la question des réfugiés.

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Sami Aldeeb – Lettre ouverte à Manuel Valls: apartheid islamique

Monsieur le Premier ministre,

Ces derniers jours, vous avez tenté de cerner les origines du drame de Charlie Hebdo, afin que cela ne se répète pas dans votre beau pays.

Après que votre président ait disculpé l’islam en déclarant que les «terroristes n’ont rien à voir avec la religion musulmane», vous visez maintenant l’école qui aurait failli à son rôle d’intégration, et l’existence d’un «apartheid territorial, social, ethnique, qui s’est imposé à notre pays».

En tant que suisse d’origine proche-orientale, j’ai réfléchi à la situation en Suisse, petit pays pauvre en ressources naturelles, divisé en 26 cantons jaloux et fiers de leur souveraineté, quatre communautés linguistiques et deux principales communautés religieuses traditionnellement antagonistes (catholiques et protestants). Pourquoi la cohabitation y a-t-elle fonctionné alors qu’au Proche-Orient, et notamment dans mon pays d’origine, la Palestine, les gens s’entre-tuent, et comment empêcher que votre France soit contaminée par le mal proche-oriental et ravagée par une guerre religieuse?

Sans doute, on dira que la prospérité économique suisse a joué un rôle, mais cette prospérité a été précédée par des réformes institutionnelles qui ont évité à la Suisse une guerre entre protestants et catholiques, en permettant l’intégration de ces deux communautés. Aucune prospérité économique ne peut intervenir dans un pays sans une cohabitation harmonieuse entre ses différentes communautés.

À refuser d’apprendre la leçon de l’histoire, on risque de répéter les erreurs du passé. Je vous propose donc un peu d’histoire.

La Suisse, comme d’autres pays européens, a connu ce qu’on appelle le Kulturkampf, traduit généralement en français par «Combat pour la civilisation». Ce qui rappelle étrangement l’expression «Clash of civilizations» rendue célèbre par Samuel P. Huntington.

Ce «Combat pour la civilisation» a débuté par un conflit entre le royaume prussien, et ensuite l’empire allemand sous la houlette de Bismarck d’une part, et d’autre part l’Église catholique sous Pie IX autour de la séparation de l’État et de la religion, conflit provoqué par l’adoption de lois régissant la vie en société dans l’État sans l’approbation préalable de l’Église et des autorités religieuses. C’était une extension du conflit opposant les philosophes des Lumières, qui plaçaient la raison au-dessus de la religion, et l’Église catholique qui plaidait pour la suprématie de la religion sur la raison et la science, affirmant qu’il appartenait à la religion (ou plus précisément aux autorités religieuses) de délimiter les compétences législatives de l’État.

Ce «Combat pour la civilisation» a commencé dans les années 1860, dans la région allemande de Baden, qui avait imposé aux prêtres un examen culturel visant à établir dans quelle mesure ils acceptaient l’État et lui prêtaient allégeance. Celui qui refusait cet examen se voyait interdire l’exercice de la fonction religieuse. En 1864, le Pape Pie IX a établi une liste de 80 erreurs en politique, en culture et en science, où figuraient la liberté d’expression, la liberté religieuse et la séparation entre l’État et la religion. Ensuite est venu le Concile Vatican I (1869-1870) affirmant l’autorité de l’Église, notamment à travers le dogme de l’infaillibilité du pape. Ce geste a été perçu par les libéraux comme une violation de la liberté de pensée et de religion. L’État a appuyé ce courant libéral et les relations entre l’Allemagne et le Vatican ont été rompues en 1872. Bismarck a alors promulgué plusieurs lois visant directement ou indirectement l’Église catholique. Ce fut le fondement de l’État moderne en Europe occidentale.

Le «Combat pour la civilisation» s’est étendu à la Suisse et a failli y provoquer un conflit armé entre les cantons catholiques et protestants. La Suisse a rompu ses relations avec le Vatican en 1873, en raison du dogme de l’infaillibilité du pape, et, une année plus tard, elle a adopté la Constitution de 1874 qui consolidait l’unité nationale et affirmait son indépendance à travers des normes visant à séparer l’État de la religion et à garantir les libertés individuelles. On citera ici les dispositions suivantes:

  • Retrait du registre des personnes des mains de l’Église et son transfert à l’État, qui le baptisa «Registre de l’état civil».
  • Imposition du mariage civil devant l’Office de l’état civil. Dès lors, une cérémonie religieuse ne pouvait intervenir qu’après le mariage civil. On ne parlait plus de mariage religieux, mais seulement de bénédiction religieuse. Un religieux qui donnait sa bénédiction avant le mariage civil était poursuivi, sanctionné pénalement, et son acte restait sans aucun effet juridique. Cela permettait à toute personne, quelle que soit sa religion, d’épouser qui elle voulait devant l’Office de l’état civil, sans se référer aux autorités religieuses.
  • Suppression des tribunaux religieux et attribution exclusive des juridictions à l’État. Il devenait ainsi possible de dissoudre le mariage par le divorce dans des circonstances prévues par la loi civile, et non par l’Église.
  • Garantie de la liberté religieuse, dont la liberté des parents de choisir la religion de leurs enfants et leur éducation religieuse dans les écoles, et ce jusqu’à l’âge de 16 ans. Par la suite, ce droit est transféré à l’enfant lui-même qui a le droit de changer de religion s’il le veut, ou de ne pas suivre d’éducation religieuse.
  • Placement des cimetières entre les mains des autorités civiles. Ainsi, tous les cimetières sont ouverts à tous, quelle que soit leur religion. On a supprimé la séparation entre catholiques et protestants après la mort, et les autorités religieuses n’avaient plus le droit de décider qui serait enterré dans un cimetière. Toute personne avait désormais droit à un enterrement décent, sans discrimination religieuse.

Par ces mesures, les autorités suisses ont mis la main sur toutes les compétences civiles de l’Église de la naissance à la mort. Voilà les normes qui ont assuré la paix confessionnelle en Suisse au XIXe siècle, laquelle a permis la prospérité.

Or, dois-je vous le rappeler, les usages islamiques appliqués par la communauté musulmane, et dont certains sont admis par votre pays, s’opposent aux normes que je viens de citer.  Ce sont ces usages qu’on doit qualifier d’apartheid, ou qui conduisent à l’apartheid social que vous dénoncez. Voyez vous-même:

  • Les musulmans refusent le mariage d’une musulmane avec un non-musulman, alors qu’ils se permettent d’épouser les femmes non musulmanes. Si un chrétien en France veut épouser une musulmane, la communauté musulmane française lui impose la conversion à l’islam. S’il ne s’y plie pas, sa femme musulmane et son mari non musulman risquent de se faire tuer par leur propre famille. Or sans mariages mixtes, aucune intégration sociale n’est possible pour la communauté musulmane. Et ces mariages doivent avoir lieu dans le respect des normes françaises, sans les discriminations spécifiquement musulmanes. Un musulman qui refuse que sa fille épouse un chrétien ne doit pas avoir le droit de séjourner en France, d’y demander l’asile politique ou d’en obtenir la nationalité.
  • Des imams en France célèbrent des mariages religieux à l’insu des autorités françaises, et certains de ces mariages sont polygames, en violation du droit français. Ces imams doivent être sanctionnés, déchus de leur nationalité et expulsés de France.
  • La communauté musulmane en France ne reconnaît toujours pas la liberté de changer de religion. Les apostats, ceux qui quittent l’islam, doivent rester discrets par peur de se faire harceler, voire tuer dans votre propre pays. Aucun imam et aucun musulman ne doit être accepté en France s’il n’admet pas la liberté religieuse, y compris le droit de changer de religion, de quitter l’islam.
  • La communauté musulmane demande la création de cimetières ou de carrés réservés exclusivement aux musulmans, parce que le droit musulman interdit qu’on enterre un musulman à côté d’un mécréant. Votre pays doit interdire la création de cimetières religieux, supprimer ceux qui existent et exiger que les morts soient enterrés les uns à côté des autres sans distinction de religion. Aucun imam et aucun musulman ne doit être accepté en France s’il n’admet pas ce principe d’égalité et de non-discrimination devant la mort.
  • La communauté musulmane place la loi religieuse au-dessus de la loi française. Il suffit d’observer les restrictions vestimentaires que la communauté musulmane impose à ses membres malgré l’interdiction du voile intégral en France. Un de vos ressortissants musulmans va jusqu’à payer les amendes infligées aux femmes qui portent le niqab en violation de la loi française. La France doit être ferme dans ce domaine et renvoyer les imams et les musulmans qui refusent de se plier aux normes françaises dans ce domaine.
  • La communauté musulmane cultive une vision de rejet par rapport aux non-musulmans dans leur propre culte. La prière de la Fatiha, premier chapitre du Coran, que chaque musulman doit répéter 17 fois dans les cinq prières quotidiennes, dit: «Dirige-nous vers le chemin droit. Le chemin de ceux que tu as gratifiés, contre lesquels tu n’es pas en colère et qui ne sont pas égarés. Or, l’écrasante majorité des exégètes affirment, sans réfutation aucune, que ces deux catégories désignent respectivement les juifs et les chrétiens, comme je le démontre à travers l’examen de 88 exégèses anciennes et modernes, dans mon ouvrage intitulé La Fatiha et la culture de la haine. Et ceci est enseigné aussi aux enfants. Comment voulez-vous que des musulmans répétant 17 fois par jour de telles invocations haineuses à l’égard des non-musulmans puissent s’intégrer dans la société française? En outre, comment voulez-vous que des musulmans puissent s’intégrer parmi des gens que le Coran qualifie de mécréants (kafirs, terme constituant la pire insulte possible en langue arabe) et avec des juifs que le Coran dit transformés en porcs et en singes?

À ces problèmes juridiques et cultuels qui favorisent l’apartheid, j’ajouterai le jeûne du Ramadan, qui empêche toute activité normale et freine tout progrès économique pendant un mois, et affecte la santé des musulmans.

Monsieur le Premier ministre, ces normes islamiques doivent être combattues par votre pays afin d’assurer l’intégration de la communauté musulmane en France. Il est de votre devoir d’assurer la suprématie de la loi française sur le territoire de votre pays et de refuser l’octroi de l’asile politique, du permis de séjour et de la nationalité à ceux qui refusent de se plier aux lois françaises. Vous devez exiger des imams qui officient dans votre pays qu’ils prêtent un serment d’allégeance à votre pays, qu’ils se soumettre à ses lois et ne prônent pas les normes islamiques contraires à ces lois. Cela nécessite une profonde remise en question des enseignements islamiques qui contribuent à l’apartheid dans votre pays et menacent la paix religieuse entre les communautés. Ces imams doivent être formés en France, dans le respect des lois françaises, et non pas importés, avec leurs normes désuètes contraires à vos lois et aux conventions internationales signées par votre pays.

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La deuxième position concerne le Centre Suisse Islam et Société (CSIS) de l’Université de Fribourg : est-ce pour enseigner l’islam qui a détruit les pays arabes et musulmans ou pour réformer l’islam ? Je vous donne ici ma position concernant la formation des imams en Suisse dans les universités suisses.

Sami Aldeeb: Faut-il former des imams dans les universités occidentales? Oui, à condition que…

La communauté musulmane en Suisse, dont le nombre d’adhérents est en continuelle augmentation, a droit à l’exercice de sa religion et aussi à l’enseignement religieux. Faut-il enseigner l’islam et former les imams dans les universités? Le débat fait rage en Suisse, et aura des conséquences dans les autres pays occidentaux.

La question qui se pose est de savoir de quel exercice de religion et de quel enseignement il s’agit.

Salles polyvalentes au lieu de mosquées-nids de terrorisme

Le peuple suisse a dit non à la construction des minarets en Suisse. J’ai soutenu cette initiative estimant que la constitution suisse garantit le droit de prier et non pas le droit de crier. Le minaret étant le lieu à partir duquel l’appel à la prière est lancé, et donc source de nuisances sonores, il n’a pas sa place en Suisse.

Aujourd’hui, les lieux de culte musulmans en Suisse et ailleurs sont détournés de leur objectif. Il est largement admis que ces lieux sont des pourvoyeurs de djihadistes vers l’Irak et la Syrie avec leurs pratiques criminelles contre aussi bien les musulmans que les non-musulmans. Ils servent aussi de vecteurs de fanatisme dans la communauté musulmane. Pour cette raison, je suis actuellement opposé à la construction des mosquées-palais et je recommande leur remplacement par des salles polyvalentes ouvertes à tous: vendredi pour le culte musulman, samedi pour le culte juif, dimanche pour le culte chrétien, lundi pour le culte bouddhiste, etc. Et en dehors des heures de culte, ces salles peuvent servir de lieux de réunion, de sport, de danse orientale, etc. On ne peut donc interdire aux musulmans d’avoir un lieu où ils peuvent s’abriter du vent, de la pluie et du soleil afin d’accomplir leurs prières communautaires, mais ces lieux ne doivent pas devenir des nids de terrorisme et de fanatisme. Et il faut que la police et le public puissent avoir un œil sur ce qui se dit pendant ces réunions de prière.

Enseigner un Coran et un Islam expurgés

Si la communauté musulmane a le droit d’avoir un lieu où prier (de préférence pas des mosquées), elle a aussi le droit d’avoir du personnel qui assure la conduite du culte. L’imam, en arabe, signifie celui qui se met devant les fidèles, pour leur servir de modèle, pour conduire la prière, faire le prêche et assurer un enseignement religieux à sa communauté. Et comme le culte musulman se déroule en arabe, à l’exception du prêche, l’imam doit connaître l’arabe. En France, en Belgique, comme ailleurs, ce sont souvent des imams provenant des pays arabes et musulmans dont sont originaires les musulmans qui assurent ce service religieux. Mais ce sont des vecteurs de fanatisme. Raison pour laquelle la France expulse de temps en temps des imams qui prêchent la haine dans les mosquées. Encore faut-il que la France soit au courant de tout ce qui se dit dans les mosquées. Il y a fort à parier que si la France connaissait réellement ce qui se dit dans les mosquées, aucun imam étranger ne resterait en France. Ces imams viennent avec leurs habits traditionnels, leurs coutumes locales et leur haine des non-musulmans. Au lieu de veiller au bon déroulement du culte musulman, ils sèment la haine, la division et la violence en France et ailleurs. D’où la nécessité d’avoir des imams “made in France, made in Switzerland, made in Belgium, etc.” La question est de savoir qui va assurer la formation de ces imams. Qui va déterminer ce qui leur est enseigné, et à quelle condition ils peuvent exercer leur fonction d’imam, voire d’enseignant ou d’aumônier dans les écoles et les prisons.

Si vous faites venir des professeurs des pays arabes ou musulmans pour former des imams locaux, le problème restera le même . Il faut donc écarter d’emblée tous les professeurs étrangers. D’autre part, il faut que les programmes de formation soient en conformité avec les droits de l’homme et les lois françaises, suisses, belges, etc. Ce qui signifie qu’il faut exercer un contrôle strict sur ce qui est enseigné. Dans des écoles musulmanes de Grande-Bretagne, on a découvert des manuels qui enseignent aux élèves comment couper les mains des voleurs. Ce sont des manuels importés directement de l’Arabie saoudite. Il n’est donc pas question de copier les programmes et les manuels enseignés dans les pays arabes ou musulmans. Aujourd’hui le terrorisme et la violence dans ces pays sont le produit de l’enseignement de l’Azhar et autres institutions religieuses musulmanes.

Il n’est pas non plus question de l’enseignement du droit musulman tel qu’il est enseigné dans les pays arabes et musulmans. Il faudrait donc enseigner un islam expurgé de toutes ses normes contraires aux droits de l’hommes et aux lois françaises, suisses, belges et autres. Le Coran et les ouvrages de hadiths (les deux sources du droit musulman) doivent être enseignés de façon critique en indiquant qu’il s’agit de textes appartenant au 7ème siècle, et contraires aux droits de l’homme. Le Coran, surtout, doit être arrangé de façon chronologique et comporter au début un avertissement indiquant que ce livre comporte des normes violentes et contraires aux droits de l’homme. Ceci doit être enseigné aux imams et autres membres du personnel religieux musulman. Aucun imam, aucun enseignant, aucun aumônier ne devrait pouvoir exercer en France, en Belgique, en Suisse et ailleurs que s’il dénonce les normes coraniques contraires aux droits de l’homme, rejette l’application du droit musulman, admet le mariage d’une musulmane avec un non-musulman, et admet le droit de tout musulman de quitter sa religion sans aucune conséquence.

Au lieu d’enseigner l’islam comme on l’enseigne dans les institutions arabes et islamiques, il faut exiger l’enseignement de l’islam de Mahmoud Muhammad Taha, le Soudanais pendu en 1985 sur incitation de l’Azhar et autres institutions musulmanes. Ce penseur s’est clairement prononcé contre la partie du Coran dite “médinoise”, et pour le retour à la partie dite mecquoise. Ce faisant, il écarte toutes les normes islamiques violentes et discriminatoires contre les femmes et les non-musulmans.

Voilà donc les conditions auxquelles il faut soumettre toute formation d’imams, d’enseignants et d’aumôniers en France, en Suisse, en Belgique et ailleurs. Sans cela, les pays occidentaux doivent se préparer à la guerre civile comme cela se passe en Syrie, en Irak, en Libye et ailleurs.

Il ne sert à rien d’envoyer des avions bombarder en Syrie et en Irak des djihadistes provenant de l’Occident, alors que ces djihadistes sont le produit de l’Occident et le résultat de sa lâcheté face à l’islam. Il faut combattre l’idéologie mortifère de l’islam non pas en Syrie et en Irak, mais ici, en Occident, et exiger une refonte en profondeur de cette religion.

Ce qui précède doit aussi être appliqué dans les pays arabes et musulmans qui vivent une tragédie en raison de l’enseignement de l’islam traditionnel. C’est le seul moyen pour s’en sortir.

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Troisième position : les réfugiés

Si vous ouvrez la porte, vous aurez en Europe 100 millions de musulmans. Est-ce que l’Europe peut les accueillir sans se détruire ? Est-ce humain de laisser gens se noyer dans la Méditerranée ou mourir de froid aux frontières ? D’autre part, 70% des prisonniers en France sont des musulmans qui se fanatisent à vue d’œil. Un jour il faut bien les sortir de prison, et ils vont détruire la France. Alors que faire ?

Ma solution est de prendre la moitié de l’Arabie saoudite et en faire un protectorat international qui peut contenir jusqu’à 100 millions de personnes. On y enverra tous ceux qui veulent échapper à l’enfer des pays arabes et musulmans ainsi que les prisonniers musulmans et on les fera travailler pour créer une nouvelle société. L’oisiveté est la mère des vices. Et ainsi on leur donne une chance de se réhabiliter. Ils pourront revenir dans leurs pays d’origine s’ils le souhaitent une fois socialisés. On a fait cela avec les bagnards envoyés en Australie et avec Napoléon qu’on exila à Sainte-Hélène.

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Question dans le débat: Que faire pour intégrer les musulmans en Occident?

Réponse: Il faut interdire le Coran dans sa forme actuelle et exiger un Coran par ordre chronologique divisé en deux parties: partie mecquoise acceptée, et partie médinoise violente et discriminatoire à rejeter. D’autre part, il faut exiger des musulmans l’acceptation des lois en vigueur. La Reine d’Angleterre ne peut pas venir en Suisse et conduire à gauche.

Dr. Sami Aldeeb Abu-Sahlieh
Centre de droit arabe et musulman
Ochettaz 17
CH-1025 Saint-Sulpice
Auteur d’une édition arabe et de deux traductions du Coran en français et en anglais par ordre chronologique, et d’une quarantaine d’ouvrages sur l’islam
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