Therese Zrihen Dvir: L’impossible deal entre Israël et les arabo-palestiniens. Réponse de Sami Aldeeb

Source

Yitzhak RabinBill Clinton et Yasser Arafat durant les accords d’Oslo le 13septembre1993.

Avez-vous essayé ne fût-ce qu’une fois de compter le nombre de propositions faites aux arabo-palestiniens afin de conclure un contrat de paix entre Israël et ses contestants arabo-palestiniens ?

Nous allons ici vous donner un petit aperçu dans le but de vous prouver le manque de candeur arabo-palestinien.

L’accélération de l’arrivée des Juifs en Palestine, sous mandat britannique, pousse l’ONU à recommander la division en deux États : juif et arabe le 19 novembre 1947. La ville de Jérusalem est placée sous contrôle des Nations unies. Depuis ses origines, le conflit israélo-arabe est donc d’essence territoriale.

Le 14 mai 1948, le Premier ministre israélien Ben Gourion proclame la re-naissance de l’État d’Israël, reconnue aussitôt par les États-Unis et l’URSS. Dès lors, un conflit durable d’envergure internationale se déclenche dans la région du Proche et du Moyen-Orient.

Une première guerre débute et se termine en 1949 au profit de l’état israélien dont la superficie augmente de 40%. De nombreux arabo-palestiniens vont se réfugier dans les états arabes environnants. En fait, le conflit n’existait pas entre les arabo-palestiniens et Israël, mais bien entre les états arabes qui refusaient une entité juive en Palestine laquelle n’appartenait ni aux arabes et ni à toute autre entité… étant sous tutelle britannique avant d’échouer à celle de l’ONU.

Les guerres infligées à Israël étaient d’origine arabe : celles de 1948, 1953, 1967 et finalement celle de 1973. Ayant perdu toutes leurs guerres contre Israël, les pays arabes impliqués et guidés par le KGB russe, s’étaient vus contraints de créer de toutes pièces un peuple palestinien, chassé de ses territoires, discriminé, qui luttait pour la reconquête de sa patrie.

Alimentés par ces illusions et fausses revendications, les arabo-palestiniens, qui en vérité ne forment pas une nation, créèrent avec l’aide et le support financier et militaire des pays arabes, des factions terroristes. La terreur réussissait mieux à frapper l’ennemi israélien et l’érodait en son sein. L’idée qui s’était incrustée dans la logique des Israéliens aussi bien que dans celle des pays d’Occident, était que la paix ne pourrait être accessible que suite à des concessions territoriales aux arabo-palestiniens.

Ce qui nous projette vers les maudits accords d’Oslo, avec sa reconnaissance d’un peuple fictif palestinien, la restitution des territoires dits palestiniens aux arabo- palestiniens et le virement dramatique vers une généralisation de la terreur sur tout le territoire israélien et les pays limitrophes…

Que ces territoires soient reconnus ou pas comme territoires israéliens, la terreur frappait les Israéliens à Tel-Aviv, à Haïfa, à Jérusalem de l’Est, à Netanya etc. Il ne restait plus un coin de territoire israélien qui n’en fut affecté. Arafat n’était plus très loin d’accéder à la victoire… celle à laquelle les plus fous d’entre eux, n’arrivaient même pas à imaginer.

Ne dit-on pas que l’appétit vient en mangeant, – les visées de ces factions de terroristes arabo-palestiniens s’étaient tournées contre ceux qui les avaient créées : Les États voisins d’Israël sont déstabilisés par la menace palestinienne en Jordanie (difficultés avec les réfugiés – mission Karameh)La guerre au Liban fait caisse de résonance avec le conflit israélo-palestinien. Le pays, déstabilisé par l’installation des Palestiniens chassés de Jordanie en 1970, entre dans une guerre civile qui commence par un accrochage entre phalangistes chrétiens et Palestiniens en 1975 à Beyrouth.

Nous constaterons plus tard, que l’Egypte n’en sera guère épargnée avec l’instauration de la confrérie musulmane, patron du Hamas…

Extrait d’un texte de Pierre Rehov, publié sur le Figaro

http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2017/06/30/31002-20170630ARTFIG00338-pourquoi-la-paix-continue-d-etre-impossible-entre-israel-et-palestine.php

La nébuleuse terroriste étant multi Céphale, le monde musulman ayant, dans son ensemble, rejeté Israël depuis sa fondation et l’Autorité Palestinienne ne symbolisant qu’un point d’achoppement d’un conflit bien plus large, le simple fait d’avoir rebaptisé le conflit Israélo-Arabe (qui s’étend à l’Iran depuis la révolution de 1979 ) en conflit Israélo-Palestinien, cache une réalité bien plus vaste à laquelle Israël ne cesse d’être confronté.

S’il est tout à fait légitime de critiquer le gouvernement israélien, comme celui de n’importe quel pays, et même de s’insurger contre nombre de ses politiques, il serait dommageable de passer à côté de certaines vérités, qui font que les Israéliens s’inquiètent de la crédibilité du partenaire pour la paix que l’on tente de leur imposer.

L’Autorité palestinienne verse des pensions aux responsables d’attentats terroristes et à leurs familles.

Tout en affirmant avoir une main tendue vers la réconciliation, Mahmoud Abbas continue de consacrer une partie du budget de l’autorité palestinienne à la rémunération des terroristes incarcérés dans les prisons israéliennes, de leurs familles et de celles dont les membres ont été éliminés au cours d’un attentat. La loi palestinienne est claire dans ce sens. Le montant des allocations et des pensions versées est proportionnel à la lourdeur de la peine, autrement dit au nombre des victimes, juives ou non juives,  entraîné par le terroriste bénéficiaire. Il s’agit d’une pratique décriée depuis longtemps par les gouvernements israéliens successifs et, depuis peu, par la Maison Blanche et certains gouvernements européens.

Pour l’Autorité palestinienne, s’infiltrer dans une maison et assassiner une jeune fille endormie dans son sommeil, tirer à vue sur des consommateurs attablés à la terrasse d’un restaurant, ou se faire exploser au milieu d’adolescents devant une boite de nuit, est un acte de résistance contre l’occupation israélienne. Soit dit en passant, ces « actes contre l’occupation » étaient monnaie courante avant 1967 et la conquête par Israël des territoires préalablement occupés par l’Egypte et la Jordanie.

Selon le code civil palestinien, ces terroristes bénéficient du titre de mujahid (combattants) lorsqu’ils sont vivants, ou de shahid (martyrs) lorsqu’ils ont perdu la vie au cours de leur « mission ».

Très récemment, Mahmoud Abbas a été jusqu’à traiter le Premier ministre israélien de « raciste » pour avoir osé affirmer que ces sommes monstrueuses, (7% du budget de l’AP) finançaient et incitaient au terrorisme. Interrogé sur la nécessité et la raison de cette pratique, il a répondu que c’était son « obligation sociale inscrite dans la loi ».

Imaginons un instant la France voulant faire la paix avec Daesh, tandis que Daesh continue à promettre des retraites à vie et autres récompenses, à quiconque renouvellerait le massacre du Bataclan ou de la promenade des Anglais à Nice.

Impensable.

C’est pourtant la situation à laquelle est confrontée Israël, tant que son seul interlocuteur reste l’Autorité Palestinienne.

Les Arabes de Palestine ne sont pas prêts à renoncer au « droit au retour »

Si nombre d’exigences arabes sont négociables, il va sans dire que le droit au retour des descendants de descendants de descendants des « réfugiés » de 48, maintenus dans des camps par les pays arabes voisins et privés de la quasi-totalité de leurs droits, notamment au Liban et en Syrie, est une impasse majeure, qui entraînerait illico la disparition d’Israël sous un flot incontrôlable d’individus sans qualification et nourris dans la haine d’Israël.

Interrogé sur ce point, Abbas répond systématiquement que c’est leur droit inaliénable. Sa vision de la paix, issue du concept « deux pays pour deux peuples » se résume à une Palestine Judenrein (dans laquelle aucun juif ne serait toléré) d’un côté, et une nation multiculturelle de l’autre, que la démographie musulmane rendrait rapidement majoritaire. Autrement dit, deux pays pour un peuple. Un concept inscrit dans la Charte du Fatah et de l’OLP, déclaré caduc par Yasser Arafat, mais qui n’en a jamais été retiré. Incidemment, aucune mention n’est jamais faite du million de juifs spoliés et chassés des pays arabes après 1948.

Les manuels scolaires palestiniens ne reconnaissent pas l’existence de l’état d’Israël

L’Autorité Palestinienne voudrait faire annuler la déclaration Balfour de 1917

Yasser Arafat et Mahmud Abbas n’ont jamais accepté les généreuses propositions de paix faites par Israël

Arafat l’avait indiqué le 10 mai 1994, à la grande mosquée de Johannesburg, juste après avoir signé les accords d’Oslo. « Ce compromis n’a d’autre valeur que l’agrément accordé à la tribu Koraichi par le prophète Mahomet. » Autrement dit, tout accord avec Israël ne peut être que provisoire et avoir pour but sa disparition. En août et septembre 2000, en réponse à la proposition d’Ehud Barak de reconnaître un état palestinien démilitarisé, sur 94% des territoires, avec Jérusalem Est pour capitale, et le partage des lieux saints, Yasser Arafat s’est enfui de Camp David, pour annoncer avec fierté à son peuple qu’il avait rejeté les pressions israéliennes et américaines. Résultat : la seconde intifada, avec son concert d’attentats terroristes et de représailles, faisant des milliers de victimes des deux côtés, et laissant à tout jamais deux peuples meurtris et méfiants.

Le successeur d’Arafat, considéré comme modéré comparativement à l’ancien chef terroriste, a également rejeté la proposition encore plus généreuse d’Ehud Oulmert en 2006, qui lui aurait accordé le contrôle absolu de 98% des territoires, un droit au retour limité et le contrôle total du Mont du Temple, rebaptisé « Esplanade des mosquées ». De fait, Mahmud Abbas n’a même jamais daigné répondre à Oulmert, et s’en vante sous divers prétextes chaque fois qu’il en a l’occasion.

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La gauche israélienne a depuis l’assassinat du Premier ministre Itshaq Rabbin par un juif, essuyé un coup magistral dont elle ne se remettra jamais. Le peuple juif d’Israël ne pourra pas lui permettre l’accès au pouvoir avec ses idées suicidaires de mondialisme, diversité. Loin de ressembler à l’Europe, les juifs d’Israël ne mettront pas de gants si l’intégrité et la protection de leur état est mise en jeu.

Notez-bien que les territoires offerts aux Palestiniens se sont transformés en véritables nids de guêpes, où la terreur et ses initiateurs font la loi. Où est le prétendu peuple palestinien ? Nulle part. Il a fondu dans les hordes de terroristes, qu’elles appartiennent au Fatah, Hamas, Djihad etc. se nourrissant perpétuellement de l’illusion que son heure est proche, et que les juifs finiront par tomber dans le piège d’une paix fictive et se verrons contraints de partir ou de mourir sous le glaive palestinien.

AM ISRAËL HAY

Thérèse Zrihen-Dvir

https://theresedvir.com/fr/

http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/

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Réponse de Sami Aldeeb

« L’impossible deal entre Israël et les arabo-palestiniens »
La solution est à la portée de la main. 70 ans de conflits peuvent être réglés en 7 minutes:
à condition que
– les judéo-nazis abandonnent leur idéologie, et
– les musulmano-nazis abandonnent leur idéologie.
Et tout deviendra possible.
Mais le voudront-ils?
J’en doute fort.
Les idiots juifs et les idiots musulmans sont incapables de laisser tomber leur idiotie.

À ceux qui nient le droit des palestiniens, je signale que 95% d’eux sont d’origine cananéenne hébraïque (les deux termes se valent). Ils étaient polythéistes. Ensuite ils sont devenus de religion juive, et ensuite de religion chrétienne… et musulmane par contrainte et pour ne pas payer la jizya.
Ces palestiniens ont donc le même droit de vivre sur la terre de leurs ancêtres que le polonais Ben Gurion, l’ukrainienne Golda Meir ou la marocaine Therese Zrihen Dvir.

Je signale en outre que le nombre ne joue aucun rôle lorsqu’un état applique des lois égalitaires.
En Suisse il y a environ 70% d’alémaniques, 24% de romands, 5% d’italiens, et 1% de romanches.
Pourquoi les 5% d’italiens et le 1% de romanches vivent en paix malgré leur petit nombre?
La réponse est simple: La Suisse est un état avec des droits égaux pour tous, quelle que soit leur origine ou religion.
Ni les juifs, ni les musulmans n’acceptent un tel principe d’état égalitaire.

Deux documents peuvent vous intéresser:

Liste des localités palestiniennes détruites par Israël: https://goo.gl/7kfiWK
Discriminations contre les non-juifs en Israël: https://goo.gl/cDZ2Z4

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