Sami Aldeeb – La Palestine et le nazisme juif – Episode 9

C’est le neuvième épisode de la série d’articles intitulés La Palestine et le nazisme juif, publiés en arabe et en français, enregistrés sur ma chaîne youtube https://www.youtube.com/user/samialdeeb/videos. Les articles en langue arabe sont publiés sur ma page dans le forum arabe http://www.ahewar.org/m.asp?i=5388

Je répète ici que la notion de nazisme juif n’est pas de moi. Elle est empruntée au philosophe israélien Yeshayahu Leibowitz, Professeur de l’Université hébraïque de Jérusalem, décédé en 1994, opposant de la politique d’Israël, qu’il décrit comme étant un régime judéo-nazi.

Je consacrerai cet épisode aux relations entre le nazisme juif et le nazisme germanique

Cérémonie commémorative des victimes de l’Holocauste dans le monde et en Israël
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L’ONU a décrété le 27 janvier de chaque année pour commémorer le génocide commis par le régime nazi et ses alliés et les victimes de l’Holocauste, dont 6 millions de Juifs, environ 5 millions de Slaves, 3 millions de Polonais, 200 000 de Roms, 250 000 personnes handicapées physiques et mentales et 9 000 homosexuels.
D’autre part, chaque année, Israël et certains Juifs commémorent à nouveau l’Holocauste, généralement le 27 du mois Nissan du calendrier hébreu. En 2019, ceci a eu lieu le deuxième jour de mai. Les Israéliens se figent pendant deux minutes, où qu’ils se trouvent. Les moyens de circulation s’arrêtent et les conducteurs descendent de leurs voitures.
Bien entendu, nous condamnons tous les crimes, quelles que soient l’origine ou la religion des criminels, et quelles que soient la religion ou l’origine de leurs victimes. Nous n’entrerons pas dans le débat sur le nombre des victimes juives de l’Allemagne nazie, nombre sur lequel insistent les juifs et que d’autres contestent. C’est le domaine des historiens, mais signalons que les lois occidentales punissent ceux qui nient les chiffres avancés par les juifs. Ce qui nous préoccupe ici, ce sont les relations entre le nazisme germanique et le nazisme juif dont sont victimes des Palestiniens depuis la création de l’État d’Israël à ce jour. Nous avons présenté dans nos précédents épisodes des aspects de ces crimes, notamment la destruction de 81% des villages de Palestine et l’expulsion de leurs habitants pour le seul crime qu’ils ne sont pas juifs. Voir la liste ici: https://goo.gl/7kfiWK. Nous commençons ici par l’insistance des sionistes sur la relation entre le mufti de Jérusalem Al-Hajj Muhammad Amin Al-Husseini et Hitler, alors qu’ils se taisent totalement sur la relation entre le nazisme germanique et le nazisme juif.

Insistance des sionistes sur la relation entre le mufti de Jérusalem Al-Husseini et Hitler
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Les politiciens sionistes se réfèrent fréquemment à la relation du mufti de Jérusalem
Al-Husseini avec Hitler pour montrer qu’il avait joué un rôle dans les crimes nazis contre les Juifs. Il nous faut donc faire une présentation rapide de la vie d’Al-Husseini et de cette relation aussi objectivement que possible.

Né à Jérusalem en 1895, Al-Husseini a rejoint l’école militaire d’Istanbul, et ensuite l’armée ottomane et les rangs de la Grande Révolution arabe, et il a participé à des manifestations en 1920 contre l’occupation britannique de la Palestine. La jeunesse de Jérusalem a attaqué le convoi britannique chargé de l’amener en prison, et il s’en est enfui en Syrie. Il fut condamné par contumace à une peine de quinze ans d’emprisonnement, mais il a été gracié sous la pression de la colère du peuple palestinien. Quelques mois après son retour, son frère, le mufti de Jérusalem, est décédé et il fut nommé comme son successeur. La Grande-Bretagne traquait le mufti partout, ce qui l’a contraint à quitter la Palestine pour se rendre au Liban, où les autorités françaises l’ont arrêté. Il s’est enfui en Irak puis à Téhéran, et il s’est rendu secrètement dans plusieurs capitales européennes avant de finir à Berlin. Il a rencontré dans ces pérégrinations les puissances de l’Axe, qu’elles soient en Italie ou en Allemagne. Le Mufti avait déjà eu des contacts avec les dirigeants allemands au début de la guerre, ce qui était normal puisque la quasi-totalité des pays arabes n’avaient pas d’hostilité envers l’Allemagne, devenue l’ennemi principal de la France et de la Grande Bretagne qui occupaient la plupart des États Arabes. Il a appelé à l’indépendance des États arabes et à la reconnaissance du droit arabe de mettre fin à la promesse britannique de créer la patrie nationale juive et de ne pas la reconnaître.

Al-Husseini a été accusé d’implication dans le massacre de Juifs par les Allemands, ce qu’il a fermement nié dans ses mémoires. Il souhaitait stopper l’immigration juive vers la Palestine, de peur que cela aboutisse à l’expulsion de son peuple pour y créer une patrie nationale pour les Juifs. Ce qui a fini par arriver. Le mufti a pu s’échapper d’Allemagne à la dernière minute avant la chute de Berlin. Il a été arrêté en France où il était poursuivi par  les autorités britanniques et américaines et par les sionistes. Mais il a réussi à s’échapper de là au Caire en 1947 en utilisant le passeport de l’un de ses partisans en Europe après le remplacement de la photo. Nous n’entrerons pas dans les détails de sa vie jusqu’à sa mort le 4 juillet 1974 à Beyrouth.

Silence des sionistes à propos de la relation entre le nazisme juif et le nazisme allemand
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Le président palestinien Mahmoud Abbas a écrit un livre intitulé « L’autre visage: les relations secrètes entre nazisme et sionisme », publié à Amman (édition 1, 1984), puis au Caire (édition 2, 1997) et à Ramallah (édition 3, 2011). Le livre est disponible dans sa troisième édition sur Internet à l’adresse suivante https://urlz.fr/9FGy

Un article de Wikipedia en arabe résume le contenu du livre comme suit: À l’origine, le livre était sa thèse de doctorat soumise en 1982 à l’Université russe de l’amitié des peuples sous le titre « Relation entre le nazisme et les dirigeants du mouvement sioniste ». Mahmoud Abbas dit dans le livre que l’Holocauste a été « exagéré » et que le sionisme a créé le mythe de l’extermination de six millions de Juifs, en le décrivant comme un « grand mensonge ». Il y affirme que ces Juifs tués par les nazis étaient en réalité des victimes de la conspiration sioniste envers le nazisme, conspiration visant à nourrir la vengeance contre les Juifs et à étendre leur génocide. Le livre aborde également des sujets tels que l’accord Haavara (déportation), dans lequel le Troisième Reich a convenu avec l’Agence juive de faciliter l’émigration des Juifs d’Allemagne vers la Palestine sous mandat britannique.

Dans le présent article, nous discuterons des relations entre l’idéologie nazie germanique et l’idéologie nazie juive. Nous devons présenter brièvement le contenu du nazisme germanique à travers ses lois nazies.
Les lois nazies, appelées les lois de Nuremberg, sont une série de lois racistes promulguées le 15 septembre 1935, qui constituent un jalon dans la politique législative anti-juive en Allemagne. La législation la plus importante était « La loi sur la citoyenneté du Reich », et « La loi allemande sur la protection du sang et l’honneur allemands », qui supprimaient la citoyenneté des juifs en tant que membres d’une autre race et empêchaient les relations sexuelles entre juifs et non-juifs ou l’emploi de servantes allemandes dans des foyers juifs. Ces lois visaient à séparer légalement et socialement les Juifs et les Allemands en Allemagne.

Cette idéologie raciste nazie exclusiviste n’est pas l’invention des Allemands, mais une idéologie empruntée aux juifs. Il suffit de lire les ouvrages du professeur Israel Shahak pour se rendre compte du racisme au sein du judaïsme. Cette pensée raciste juive se trouve dans un discours publié en 1844 par le Premier ministre britannique Benjamin Disraeli, dans lequel il décrit la pureté de la race juive dans des expressions qui feraient rougir Hitler lui-même. Nous la trouvons aussi dans des écrits du journaliste, diplomate et historien Lucien Wolf (1857-1930) et de l’historien Joseph Jacobs (1854-1916). On mentionnera en outre que parmi les concepteurs de la première loi eugéniste allemande,  « la Loi sur la prévention de la transmission des maladies héréditaires » promulguée le 14 janvier 1933, se trouvait le Professeur Richard Goldschmidt un généticien juif. Ce projet de loi avait été préparé par des experts sous la République de Weimar en 1932 et fut promulgué en 1933 par le gouvernement nazi. Hitler n’a fait que transférer la pensée raciale juive en faveur de la race allemande.

Les juifs ne voyaient d’ailleurs pas de contradiction entre les lois nazies et les lois juives. La « Fédération sioniste d’Allemagne » a adressé au parti nazi le 21 juin 1933, un mémorandum déclarant notamment :

Dans la fondation du nouvel État, qui a proclamé le principe de la race, nous souhaitons adapter notre communauté à ces nouvelles structures… notre reconnaissance de la nationalité juive nous permet d’établir des relations claires et sincères avec le peuple allemand et ses réalités nationales et raciales. Précisément parce que nous ne voulons pas sous-estimer ces principes fondamentaux, parce que nous aussi nous sommes contre les mariages mixtes, et pour le maintien de la pureté du groupe juif… Les Juifs conscients de leur identité, au nom desquels nous parlons, peuvent trouver place dans la structure de l’État allemand, car ils sont libérés du ressentiment que les Juifs assimilés doivent éprouver ; … nous croyons en la possibilité de relations loyales entre les Juifs conscients de leur communauté et l’État allemand. Pour atteindre ses objectifs pratiques, le sionisme espère être capable de collaborer même avec un gouvernement fondamentalement hostile aux Juifs… La réalisation du sionisme n’est gênée que par le ressentiment des Juifs à l’extérieur, contre l’orientation allemande actuelle. La propagande pour le boycott – actuellement dirigée contre l’Allemagne – est, par essence, non sioniste.

Il convient de noter que des groupes juifs en France et dans d’autres pays occupés par les nazis ont largement coopéré avec les autorités nazies pour transférer des Juifs de ces pays dans des camps de concentration. En plus, des citoyens des pays occidentaux occupés par les armées nazies ont coopéré avec les autorités nazies pour arrêter des Juifs et les acheminer vers ces camps. Ils ont creusé des tranchées et construit des fortifications pour l’Allemagne nazie. Il suffit de rappeler le régime de Vichy qui a dirigé la France du 10 juillet 1940 au 20 août 1944 sous occupation nazie.

Au procès des criminels de guerre de Nuremberg, au cours de l’interrogatoire du « théoricien » de la race, Julius Streicher, les juges lui ont posé la question suivante :

En 1935 au Congrès du Parti à Nuremberg les lois raciales ont été promulguées. Lors de la préparation de ce projet de loi, avez-vous été appelé en consultation et avez-vous participé d’une façon quelconque à l’élaboration de ces lois ?

Réponse de Streicher:

Oui, je crois y avoir participé en ce sens que, depuis des années, j’écrivais qu’il fallait empêcher à l’avenir tout mélange de sang allemand et de sang juif. J’ai écrit des articles dans ce sens, et j’ai toujours répété que nous devions prendre la race juive, ou le peuple juif, pour modèle. J’ai toujours répété dans mes articles que les Juifs devaient être considérés comme un modèle par les autres races, car ils se sont donné une loi raciale, la loi de Moïse, qui dit : « Si vous allez dans un pays étranger, vous ne devez pas prendre de femmes étrangères ». Et ceci, Messieurs, est d’une importance considérable pour juger les lois de Nuremberg. Ce sont ces lois juives qui ont été prises pour modèle. Quand, des siècles plus tard, le législateur juif Esdras constata que, malgré cela, beaucoup de Juifs avaient épousé des femmes non juives, ces unions furent rompues. Ce fut l’origine de la juiverie qui, grâce à ses lois raciales, a subsisté pendant des siècles, tandis que toutes les autres races, et toutes les autres civilisations, ont été anéanties.

Signalons ici que la Bible interdit le mariage mixte entre juifs et non-juifs. On y lit:

Lorsque Yahvé ton Dieu t’aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, des nations nombreuses tomberont devant toi… Yahvé ton Dieu te les livrera et tu les battras, tu les dévoueras par anathème. Tu ne concluras pas d’alliance avec elles, tu ne leur feras pas grâce. Tu ne contracteras pas de mariage avec elles, tu ne donneras pas ta fille à leur fils, ni ne prendras leur fille pour ton fils. Car ton fils serait détourné de me suivre; il servirait d’autres dieux; et la colère de Yahvé s’enflammerait contre vous et il t’exterminerait promptement (Deutéronome 7:1-4).

Le rabbin Meir Kahane est un parfait représentant de la pensée nazie
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La pensée allemande nazie, basée sur la pensée juive nazie, trouva un fidèle représentant dans le rabbin Meir Kahane, qui avait présenté une proposition de loi pour la Knesset en septembre 1984. Le député conservateur Michael Eitan a distribué un document comparant les textes de ce projet aux lois nazies susmentionnées. Voici le texte de la proposition du rabbin Meir Kahane:

– Aucun non-juif ne résidera à l’intérieur de la ville de Jérusalem.

– Les non-juifs n’auront ni droits nationaux ni participation dans la vie politique au sein de l’Etat d’Israël. Un non-juif ne pourra  être nommé à aucun poste de pouvoir. Il ne sera pas admis à participer à des élections pour la Knesset ou pour tout autre organe étatique ou public.

– Il est interdit aux citoyens et résidants juifs, hommes et femmes, d’épouser des non-juifs, en Israël ou à l’étranger. De tels mariages mixtes ne sont pas reconnus devant la loi.

– Il y aura séparation absolue entre les établissements d’instruction juifs et non-juifs.

– Des relations sexuelles, complètes ou partielles, sont interdites entre citoyens juifs, hommes et femmes, et des non-juifs. Ceci comprend les relations hors mariage. Les violations seront sanctionnées de 2 ans d’emprisonnement.

– Un non-juif qui a des relations sexuelles avec une prostituée juive ou avec un mâle juif est passible de 5 ans d’emprisonnement. Une prostituée juive ou un mâle juif qui a des relations avec un homme non-juif est également passible de 5 ans d’emprisonnement,

– Les camps de vacances et toutes autres activités mixtes juifs-arabes seront abolis. Des programmes de visites entre élèves juifs et arabes dans leurs villages ou maisons respectifs seront abolis. Des voyages à l’étranger où un enfant juif est l’hôte d’une famille non-juive seront interdits comme des visites analogues en Israël par des non-juifs.

– Etablissement de plages pour les non-juifs séparées des plages des juifs

Les positions de Rabbi Kahane ne viennent pas du vide, il ne les inventa pas, mais elles sont inspirées des enseignements de la Torah et du Talmud et ont écho dans l’éducation religieuse en Israël.

Harkabi, professeur des relations internationales à l’Université hébraïque de Jérusalem, fait une analyse détaillée de l’idéologie du nationalisme religieux juif auquel appartient le rabbin Kahane.

Pour ce courant, la simple présence des arabes en Terre d’Israël fait d’eux des criminels. Il faut donc les expulser, voir les exterminer. Harkabi cite plusieurs rabbins israéliens pour qui la Bible commande de déposséder tous les habitants de la Terre d’Israël, et de les remplacer par les juifs. Selon ces rabbins, aucun non-juif n’a le droit de résider en Terre d’Israël, et moins encore à Jérusalem. Le maintien des non-juifs en Terre d’Israël est une transgression de la loi religieuse juive, une “profanation du nom de Dieu”. Les arabes sont assimilés à Amalek (Deut. 25:17-19). Le rabbin Yisrael Hess, aumônier du campus de l’Université de Bar-Ilan publia un article dans le journal des étudiants intitulé: “Le commandement de Génocide dans la Torah”. Il y dit qu’il viendra le temps où tous les juifs seront appelés à accomplir le commandement divin de détruire Amalek. Ce commandement exclut toute pitié et ordonne de tuer et de détruire même les enfants et les nourrissons. Ce rabbin invoque Maïmonide pour affirmer que le fait de tuer un non-juif ne transgresse pas le commandement: Tu ne tueras point.

Les rabbins louent l’idéologie hitlérienne et appellent à l’asservissement des Arabes
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Deux rabbins d’une académie religieuse pré-militaire dans une implantation en Cisjordanie ont été enregistrés, faisant des commentaires désobligeants et racistes sur les Arabes, défendant la vision du monde d’Adolf Hitler et encourageant ouvertement la suprématie juive.

Dans une série d’enregistrements non datés publiés par la Treizième chaîne d’information, le rabbin Eliezer Kashtiel, directeur de l’Académie Bnei David à Eli, plaide pour réduire à l’esclavage les non-juifs « stupides et violents » du fait de leur infériorité génétique.

« Tout autour de nous, nous sommes entourés de gens qui ont des problèmes génétiques. Demandez à un Arabe ordinaire : « Où voulez-vous vivre ? Il veut vivre sous occupation. Pourquoi ? Parce qu’ils ont des problèmes génétiques, ils ne savent pas comment diriger un pays, ils ne savent rien faire. Regardez-les ».

Dans son cours, Kashtiel poursuit en prônant le racisme contre les non-juifs.

« Oui, nous sommes racistes. Nous croyons au racisme… Il y a des races dans le monde et les peuples ont des caractéristiques génétiques, et cela nous oblige à essayer de les aider », a-t-il dit. « Les Juifs sont une race qui réussit mieux ».

Dans une autre vidéo de la Yeshiva Bnei David diffusée par la Treizième chaîne, le rabbin Giora Redler fait l’éloge de l’idéologie de Hilter pendant un cours sur la Shoah.

« Commençons par nous demander si Hitler avait raison ou non », a-t-il dit aux étudiants. « C’était la personne la plus correcte qu’il y ait jamais eu, et tout ce qu’il a dit était vrai… il était juste du mauvais côté. »

Redler poursuit en disant que le pluralisme est le « vrai » génocide perpétré contre le peuple juif, et non la solution finale de l’Allemagne nazie.

« La véritable Shoah, ce n’est pas quand ils ont assassiné les Juifs, ce n’est pas ça. Toutes ces raisons, qu’elles soient idéologiques ou systématiques, sont absurdes », a-t-il dit. « L’humanisme et la culture séculière de ‘Nous croyons en l’homme’, c’est ça la Shoah. »

Un critique juif a commenté:

Ce que nous avons entendu ici n’est pas un lapsus: Ces mots se répètent depuis des années à Bnei David, pas un lapsus, mais un ordre du jour bien précis. Et Bnei David n’est pas une île isolée. Le rabbin Dov Lior de la colonie de Kiryat Arba, qui réclame l’assassinat d’enfants non juifs: « Il est évident qu’ils vont nous nuire ». Lior a enseigné aux forces de police un programme spécial destiné aux volontaires religieux, intitulé « Les croyants dans la police ». L’Holocauste a été décrit comme une punition divine des pécheurs par l’ancien rabbin Ovadia Yosef, qui croyait également que le but des non-juifs était de servir les Juifs, et a assimilé les juifs à des ânes.

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Sami Aldeeb, dr en droit
Directeur du Centre de droit arabe et islamique https://www.sami-aldeeb.com
Mes ouvrages: https://sami-aldeeb.com/livres-books

Liste des localités palestiniennes détruites par Israël et dont les habitants ont été chassés pour le seul crime qu’ils ne sont pas juifs: https://goo.gl/7kfiWK

Discriminations contre les non-juifs en Israël: https://goo.gl/cDZ2Z4

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