Zakat, corruption et jihad: Excellente démonstration, avec les meilleures sources possibles

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Cet ouvrage fait partie d’une série de collections d’exégèses coraniques qui permet de découvrir les coulisses de la religion musulmane, telle que l’apprennent et l’enseignent ses savants, ce qui diffère souvent très largement des déclarations officielles de ses membres (et des apologistes) à l’attention des non-musulmans. Ici, nous voyons les éléments et critères qui doivent décider de l’attribution de fonds conformément à la religion musulmane, soit notamment pour acheter des conversions ou des faveurs et financer ce que les non-musulmans appellent le terrorisme.

Comme pour tous ces livrets, l’auteur commence par donner plusieurs traductions des versets coraniques concernés, en explique les termes dans le détail, en fournit le contexte, soit les circonstances dans lesquelles ils ont été révélés, puis en donne la signification selon la totalité des exégètes musulmans, de toutes les écoles de jurisprudence (madhahib) et ce du VIIIe siècle à nos jours. Ces explications sont complétées par des travaux de juristes musulmans qui permettent de mieux cerner l’application pratique, par l’étude de la situation actuelle dans les pays à majorité musulmane et par l’examen des aspects légaux selon les législations occidentales modernes. La deuxième partie de l’ouvrage, de loin la plus importante, reproduit les exégèses originales en arabe, dans l’ordre chronologique, et en fournit une traduction ou un condensé.

Le verset désignant les critères de distribution des fonds est le 9.60. Il aurait été révélé alors qu’un homme aurait demandé à Mahomet de lui remettre une partie de la zakat (l’aumône musulmane obligatoire, 3e pilier de l’islam). Mahomet aurait alors répondu que Dieu seul devait décider de cela et avait désigné huit groupes de bénéficiaires, dont l’homme devait faire partie pour obtenir ces fonds. Selon la tradition, Mahomet aurait, en se basant sur ce verset, notamment donné des centaines de chameaux à des gens pour les attirer à l’islam. L’un d’eux aurait même été l’un de ses pires ennemis, lui aurait voué une haine sans limites, et aurait finalement été séduit par ces dons. Et bien sûr, les fonds servaient en très grande partie à financer les expéditions militaires, dont les butins alimentaient à leur tour les fonds à distribuer de cette manière.

Comme le confirment abondamment les exégètes, il est donc recommandé aux gouvernants musulmans d’utiliser les fonds réunis par la zakat pour soudoyer les gens qu’ils ne peuvent pas dominer militairement et financer des opérations militaires. Cette interprétation est quasiment unanime et n’est contestée par aucun exégète, même pas par les auteurs vivants – parmi les savants, la chose est décrite comme toute naturelle. Il est donc évident que dans un contexte musulman, entre gens instruits des choses de la religion, les terroristes peuvent par exemple exiger des musulmans riches qu’ils leur versent leur part en se fondant sur le Coran, la Sunnah de Mahomet et l’avis consensuel des oulémas. Et bien sûr, le fait de soudoyer des non-musulmans influents pour qu’ils favorisent l’islam et/ou l’adoptent ne pose aucun problème moral aux musulmans érudits.

Ce sont là des choses évidentes par exemple pour la totalité des imams, qui doivent étudier ces sources pour acquérir leur titre, mais qui restent totalement inconnues, ou du moins non dites, parmi les occidentaux, notamment leurs élites, qui accueillent des millions de musulmans depuis des décennies. Cet ouvrage mérite donc une diffusion maximale. C’est pourquoi, comme les autres recueils d’exégèses de la série, il est également fourni gratuitement en ligne dans le cadre du projet precaution.ch/action. On peut télécharger cette édition à l’adresse precaution.ch/zakat.

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